Interview d’une collectionneuse

Interview d’une collectionneuse par la classe de CM1 / CM2 de l’école de Bazas, Gironde (Avril 2004)

Nous avons interviewé Catherine (48 ans), originaire de Bretagne et vivant dans le Sud de la France (interview d’une collectionneuse).

Quels types d’objets collectionnez-vous?

Je collectionne les pin’s édités à l’occasion des Jeux Olympiques d’Albertville en 1992 mais aussi les médailles de participants (médailles offertes à tous les athlètes et officiels qui participent aux Jeux Olympiques), les programmes journaliers, les tickets d’entrée au stade, les mascottes et tous objets olympiques qui me plaisent, excepté les timbres, les télécartes et les monnaies.

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Catherine et sa collection de mascottes (interview d’une collectionneuse)

Combien en possédez-vous?

Pour les pin’s, à ce jour 2348, pour le reste environ 16 médailles de participants, une quarantaine de programmes (cérémonie d’ouverture, journalier et cérémonie de clôture), 37 tickets (cérémonie d’ouverture, journalier et cérémonie de clôture), 22 mascottes différentes (sans compter les différentes versions).

À quel âge avez-vous commencé à collectionner ces objets?

J’ai commencé à collectionner ces objets en 1990-1991, j’avais donc 34-35 ans.

Comment cette passion vous est-elle venue et pourquoi précisément les Jeux Olympiques?

J’ai toujours beaucoup pratiqué le sport, puis dans les années 1990, il y a eu un phénomène énorme avec l’invasion du pin’s. J’ai donc commencé à collectionner ces petits objets, d’abord de façon un peu disparate, puis plus ciblée en me focalisant sur les Jeux Olympiques d’Albertville qui ont eu lieu en France, en 1992.
J’ai eu la chance de pouvoir me rendre à Albertville pendant les Jeux, et de baigner dans cette atmosphère très particulière, très animée, mais très bon enfant qui est de règle pendant cet événement. Par la suite, j’ai eu envie de retrouver cette ambiance, et je suis partie à Lillehammer (Norvège) en 1994, à Atlanta (USA) en 1996, à Nagano (Japon) en 1998, à Sydney en 2000 et à Salt Lake City en 2002. J’ai aussi côtoyé de nombreux autres collectionneurs de tous pays qui m’ont incité à élargir mon champ d’action de collection, c’est ainsi que chemin faisant, j’en suis arrivée à collectionner d’autres objets olympiques que les pin’s.

Avez-vous assisté à tous les Jeux Olympiques?

Depuis les Jeux d’Albertville en 1992, j’ai assisté à tous les autres Jeux, d’hiver ou d’été, sauf ceux de Barcelone, et je serai à Athènes cet été. C’est par la collection que j’ai été amenée à vouloir assister aux Jeux. En effet pendant les Jeux, il y a toujours des bourses d’échange de pin’s ce qui est toujours très convivial et me permet de rencontrer des gens de tous pays et de tous horizons.
D’ailleurs, j’ai des amis que je ne vois qu’au moment des Jeux et nous nous donnons rendez-vous à chaque fois aux Jeux suivants.

Avez-vous un objet préféré et si oui pourquoi?

Mon objet préféré est un badge de la session du CIO (Comité International Olympique) qui s’est tenue à Courchevel juste avant l’Ouverture des Jeux d’Albertville 1992. Ce badge m’a été offert par un grand monsieur du sport, Jean-Claude KILLY.

Vous souvenez-vous du premier objet de votre collection?

Le premier pin’s que j’ai eu entre les mains a été celui de mon club de parachutisme, lorsque je pratiquais encore ce sport. J’ai d’ailleurs participé à sa conception à l’époque.

Comment vous procurez-vous ces objets?

Il y a différentes façons pour moi de pouvoir se procurer ces objets, soit par
échange avec d’autres collectionneurs, soit en visitant les nombreux vide-greniers, soit sur les sites de vente aux enchères sur internet.

Est-ce une passion qui demande beaucoup de temps et beaucoup d’argent?

Oui, cela demande beaucoup de temps si l’on veut le faire sérieusement car il y a un gros travail d’archivage et de classement. J’y consacre la majeure partie de mes loisirs, d’autant que j’ai créé un site web que je dois mettre à jour régulièrement au fur et à mesure des pièces rentrées. L’argent est aussi un élément essentiel car on ne peut pas tout obtenir par échange, cependant il faut savoir parfois renoncer à quelque chose si le prix en est excessif. Adapter sa collection à son budget est important. Il faut savoir faire les choix qui s’imposent.

Quel objet rêvez-vous d’acquérir?

Dans une collection olympique, les objets les plus symboliques sont la torche qui transporte la flamme jusqu’à la vasque dans laquelle elle brûle pendant toute la durée des Jeux et la médaille de vainqueur qui est l’objet le plus convoité par les athlètes et celui qui concrétise une somme d’efforts énormes pendant des années. Acquérir une torche d’Albertville et une médaille de vainqueur de ces Jeux fait partie de mes rêves, un jour peut-être!

Possédez-vous des objets provenant des premiers Jeux Olympiques d’Athènes 1896?

Pour l’instant, je ne possède encore aucun objet datant d’Athènes 1896, mais je ne désespère pas! Les objets les plus anciens que je possède remontent aux Jeux de Paris en 1900. Il s’agit d’un billet d’entrée à l’exposition Universelle pendant laquelle se sont tenus les Jeux et d’une médaille de participation.

Assisterez-vous à la 10ème foire internationale des collectionneurs olympiques à Lausanne?

Je serai présente à la prochaine foire de Lausanne en tant qu’exposante. A ce jour, je n’en ai raté aucune depuis le début, en 1994, après les Jeux de Lillehammer.

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La collection de médailles de participants de Catherine (interview d’une collectionneuse)

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