Paris 2024 Jeux Olympiques d’été

Arrivée dès le 18 Juillet, j’ai commencé mes repérages. Tout d’abord, direction l’avenue des Champs-Elysées. Comme il est encore tôt, bon nombre de magasins n’ont pas encore ouvert. Je passe devant la devanture de Samsung, fermée à cette heure-ci. Je continue de descendre l’avenue en direction de la Concorde. Au bas de l’avenue, j’aperçois le Mégastore installé juste à côté du Grand palais. Il n’y a pas beaucoup de monde, ce sera certainement différent une fois les Jeux commencés. Je remonte l’avenue en sens inverse, la boutique Samsung est désormais ouverte. On y fait des démonstrations sur l’intelligence artificielle en 6 tableaux, qui, une fois le QR code scanné, permettent d’obtenir des pin’s. Je fais connaissance avec le staff. Dans l’après-midi, je pends la direction du champ de courses d’Enghien les Bains afin d’assister à l’arrivée de la flamme sur place; Elle arrive sur un sulky tiré par un cheval. Je repars vers Paris. Les jours suivants, je continue mes explorations et visite quelques expositions telles que celle située dans la maison Guerlain, intitulée « Or Norme » ou celle de Mathieu Forget chez Berlutti. Le 26 nous ouvrons la Maison des Collectionneurs Olympiques, différents médias s’y pressent. La flamme passe par le Club France tout proche et embarque sur le canal de l’Ourcq juste à côté de notre maison. Grâce à l’une de mes sœurs à qui j’avais demandé de jouer, j’ai pu bénéficier de 2 places pour la cérémonie d’ouverture offertes par AirBNB. Le temps est plutôt à la pluie, aucune protection n’a été mise en place. La cérémonie est splendide, mais essentiellement télévisuelle, à part voir les bateaux des délégations passer, tout est sur grand écran.

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Vendredi 19 Juillet
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Samedi 20 Juillet
2024 Paris 07 21 100
Dimanche 21 Juillet
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Lundi 22 Juillet
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Mardi 23 Juillet
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Mercredi 24 Juillet
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Jeudi 25 Juillet
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Vendredi 26 Juillet

Ce jour, je passe à la maison des Collectionneurs Olympiques pour régler quelques problèmes. Rencontre avec Bianca, brésilienne, accompagnée de Gary, professeur à l’université de Los Angeles, intéressé pour organiser quelque chose de similaire à Los Angeles. Bianca souhaite prendre contact avec le président de l’AICO (association internationale des Collectionneurs Olympiques) afin que son association brésilienne intègre l’aico. Plus tard, dans l’après midi, je pars pour le stade de France afin d’assister aux matches de l’équipe de France de rugby à 7. Bien m’en a pris puisque j’assiste à leur sacre, aux dépens des fidjiens, déjà sacrés par 2 fois champions olympiques à Rio et Tokyo. Ambiance de feu dans le stade rempli. Nous assistons également à la remise des médailles, or pour la France, argent pour les Fidji et bronze pour les Sud Africains. Il est temps de rentrer, près d’1 h de transport. 

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Samedi 27 Juillet

Ce matin, passage obligé par la maison des Collectionneurs afin de gérer les volontaires présents et donner quelques consignes concernant l’accueil des medias et des VIP. Demain lundi, nous attendons une délégation du CIO d’environ 25 personnes. L’agence Reuters vient finaliser un reportage, ils ne se présentent même pas. Je vais leur demander qui ils sont car ils ont installé leur caméra tranquilles… Je pars vers midi pour assister aux finales par équipe féminine de tir à l’arc. Magnifique site que celui des Invalides. J’assiste au sacre des coréennes championnes olympiques pour la 10ème fois d’affilée. Après cette session, je rejoins le Club France où je tombe par hasard sur mon ami Marc tout juste arrivé de Lisbonne où il a terminé médaille d’argent en tennis de table aux Jeux européens des transplantés en individuel et en double. Nous mangeons ensemble et nous séparons. Je rentre ensuite, un peu fatiguée. 

Ce lundi, je pars à la maison des Collectionneurs Olympiques. J’y suis volontaire et nous y attendons la délégation du CIO. Parée de mon t-shirt rouge floqué aux couleurs du logo de la maison, j’arrive la première pour l’ouverture des portes. J’organise les fonctions de chacun et nous ouvrons aux Collectionneurs qui trépignent derrière la porte. Chacun s’installe à la table qui lui a été attribuée. Christophe, secrétaire général de l’AFCOS et président de l’AICO, volontaire auprès de la famille olympique, nous rejoint. La délégation du CIO arrive, finalement, elle n’est que d’une dizaine de personnes. J’avais invité Gary, le professeur de Los Angeles à nous rejoindre. Le but est d’appuyer auprès du CIO pour convaincre les prochains COJO d’intégrer un espace tel que le nôtre lors des JO. Le CIO nous informe qu’ils peuvent suggérer sans toutefois imposer. Bianca, la brésilienne rencontrée précédemment fait partie de la délégation. Nous présentons notre espace et les Collectionneurs présents. La visite dure tout juste 10 mn, tout est chronométré. J’avais prévu de rester pour aller au Club France dans l’après midi. Cependant, un message de Christophe m’informant qu’il a une place en tribune disponible au parc des champions du Trocadero pour quelqu’un, je répond positivement et je le rejoins sur place. Nous allons nous installer dans la tribune A, juste en face de l’allée où se présentent les athlètes médaillés des jours précédents mais aussi face à la tour Eiffel. Après un spectacle pour faire patienter le public, les 1ers athlètes médaillés se présentent. Ce sont nos rugbymen français qui ouvrent le bal, suivis par d’autres athlètes étrangers, les judoka français Shirine Boukli, Amandine Buchard et Luka Mkheidze, et pour finir notre vttiste Pauline Ferrand-Prévôt médaillée d’or. La journée se termine, je rentre, épuisée… 

Départ par l’avenue des Champs-Élysées car je dois rejoindre la Concorde où vont se dérouler les qualifications de BMX freestyle pour les femmes et les hommes. Petit arrêt rapide chez Samsung où je salue les membres du staff. Je descend toute l’avenue jusqu’à la Concorde. Une fois la sécurité passée, je rencontre Jim, l’un de nos volontaires américains. Il fait une chaleur étouffante. Je vais m’installer dans les gradins, le soleil darde et il est difficile d’y échapper. Entre 2 séances, je vais m’abriter à l’ombre pour récupérer. Je bois, beaucoup pour compenser la perte en eau. Une fois les qualifications terminées, nos 2 français sont qualifiés, je prend le chemin du stade de France pour assister aux finales féminines en rugby à 7. J’arrive juste à temps pour voir le match de l’équipe de France qui remporte la 5ème place du tournoi aux dépens des chinoises. J’assiste ensuite aux 1/2 finales suivies de la finale Nouvelle, Zélande contre le Canada. Je rentre ensuite, ne souhaitant pas m’éterniser. 

Après un petit tour au marché du mercredi situé à ma porte, je pars pour la maison des Collectionneurs. J’y actualise les nouveaux fichiers, donne les dernières instructions et rectifie les erreurs. Je suis régulièrement sollicitée, et j’ai du mal à avancer. Ensuite je pars pour la porte de Versailles afin d’assister aux matches de tennis de table notamment des frères Lebrun, prodiges français de ce sport. Félix est le 1er à se lancer. Il se qualifie sans trop de problème malgré un match acharné pour les 1/4 de finale individuels. L’ambiance est à son paroxysme, toute la salle est derrière Félix. Par contre, son frère, Alexis se fait éliminer à ce stade de compétition. Une fois le dernier match terminé, je rentre à l’appartement, trop fatiguée pour aller courir ailleurs. 

Aujourd’hui, j’ai du tennis au programme avec les 1/4 de finale masculin individuel ainsi que les 1/4 finales mixte et doubles. Une première à Roland Garros pour moi, et ce sera sur le court Suzanne Lenglen. Il y a du monde sur le chemin du stade, ça n’avance pas vite. Un premier match de 1/4 de finale féminin avec une paire Tchèque (Muchova / Noskova) contre une paire de Taipei (Hsieh / Tsao). La paire Tchèque l’emporte au tie-break après avoir perdu le 1er set. Le match suivant est l’allemand Alexander Zverev contre l’italien Lorenzo Musetti,1/4 de finale hommes individuel. C’est l’italien qui l’emporte au détriment de l’allemand. Le match suivant, 2ème 1/4 de finale oppose Casper Ruud, le norvégien à Félix Auger-Aliassime, canadien. C’est le canadien qui l’emporte sur le norvégien. Le dernier match concerne les 1/4 de finale en double masculin qui oppose la paire anglaise (Evans / Murray) à la paire américaine (Fritz / Paul). Je ne reste pas jusqu’au bout, la journée a été longue.

Journée sans compétition. J’ai récupéré un peu de la fatigue et me sens en meilleure forme. Je pars tranquillement en fin de matinée pour la maison des Collectionneurs où je retrouve certains arrivés récemment aux Jeux. Un peu de remise en ordre. Les médias se pressent toute la journée, nous avons la visite de CCTV, télévision chinoise, France Info, CBC, TV canadienne, radio Nostalgie et le Figaro. Cet après midi, je fais partie des volontaires de la Maison. Un des collectionneurs m’informe qu’un ancien collectionneur espagnol qui me connaît depuis longtemps est présent. Je vais à sa rencontre, même si je ne me souvient pas de lui. Nous discutons quelques instants du passé. L’après midi est animée et passe vite. À 18h, à la fermeture, je pars avec mes amis arméniens pour la maison de l’Arménie. Nous réveillons de sa sieste le représentant du CNO. Édouard échange quelques pin’s avec lui, nous faisons quelques photos avant de repartir trouver un restaurant pour dîner. Nous nous séparons ensuite.

Ce matin, je tente d’aller voir la vasque olympique au jardin des Tuileries. Je ne la verrai que de loin car je n’ai pas réservé de créneau horaire pour la contempler d’un peu plus près.

Je descends au Palais Royal et poursuis mon chemin vers les jardins des Tuileries où a été installée la vasque.

Je l’aperçois au loin en m’approchant, il y a déjà beaucoup de monde qui se promène. L’accès à la vasque n’ouvre qu’à partir de 11h et je n’ai réservé aucun créneau pour la contempler d’un peu plus près. Cependant, j’arrive à la voir suffisamment. Je poursuis mon chemin pour me rendre à la maison des Collectionneurs Olympiques. Pour la première fois depuis le début des Jeux, je m’installe à une table et j’y fais quelques échanges. J’y retrouve une vieille connaissance canadienne que je n’avais plus vu depuis 2012 et que je pensais même décédé, n’ayant pas réussi à le joindre lors de mon séjour canadien en 2015. Nous sommes heureux de nous retrouver, nous nous étions rencontrés en 1994, à Lillehammer, et revus régulièrement aux Jeux qui se sont succédés par la suite, depuis sa femme est décédée. Vers 14h, je pars pour ma session de beach volley-ball. Et là, autre surprise, dans la queue qui s’est formée pour rentrer dans le site, je reconnais Claude, un volontaire rencontré à Turin en 2006 et qui m’avait grandement dépannée financièrement alors que je m’étais fait dépouiller de tous mes papiers et argent dès le 1er jour. Il en profite, car il détient un micro, pour faire une annonce à la cantonade concernant notre maison des Collectionneurs Olympiques. Très sympa ! Je rentre sur le site et j’assiste à ma session, bien placée au bord du terrain surplombé par la tour Eiffel. Ce sont tout d’abord 2 matches de femmes, l’équipe de la Suisse affronte celle de la France qui perd sans beaucoup de résistance, ensuite un très beau match entre les Canadiennes et les m’étonnes, très accroché et qui voit la victoire de la Letonnie. Le match suivant est masculin, malheureusement, il n’aura pas lieu, l’un des participants, un canadien s’étant blessé, l’équipe déclare forfait. On nous demande alors de quitter les lieux pour laisser place aux spectateurs de la session suivante. Mais un grain de sable vient se glisser au milieu, l’équipe de France de judo à réussi à égaliser contre les Japonais et Teddy Riner est tiré au sort pour départager les équipes. Au bout d’un suspense insoutenable, encouragé par tous, sur place et ailleurs, il finit par remporter son combat ce qui déclenche la liesse de tous ses supporters. Il est enfin temps de quitter les lieux. Je rentre à l’appartement. 

Petit tour au marché avant de partir à la maison des Collectionneurs Olympiques. J’y prends une table et finalement, j’y reste le reste de la journée. Il y a énormément de monde qui se succède, beaucoup d’échanges se font. Nous fermons même en retard, les Collectionneurs et visiteurs ont du mal à s’en aller. Ensuite, j’accompagne les 3 membres de l’association à l’appartement loué pour les loger. Nous passons le reste de la soirée ensemble à regarder le programme olympique avec la finale du 100 m. Je rentre ensuite par le métro. 

RDV à la maison des Collectionneurs Olympiques pour une interview avec BFM TV Paris. Des Collectionneurs ont fait de la route depuis Lille pour venir aujourd’hui. J’y reste une partie de la journée. Je vais visiter la maison slovaque ainsi que celle de la Mongolie avec un ami. Je ne rentrerai pas dans celle de l’Inde, payante. En milieu d’après midi, je pars pour le stade de France pour assister aux finales, entre autres, de la perche, dans laquelle aucun français n’a réussi à se qualifier, mais où on espère voir Armand Duplantis, talentueux s’il en est, s’illustrer au plus haut niveau. Autre finale, celle du lancé du disque féminin avec notre Melina Robert-Michon nationale et celle du 800 m avec la qualification au temps de Renelle Lamotte. La soirée est magnifique, malheureusement Melina n’aura pas réussi à se qualifier pour lancer 3 jets supplémentaires, Renelle finit à la 5ème place de sa finale et, cerise sur le gâteau, Armand Duplantis, nous seulement remporte la médaille d’or, mais bat ensuite le record olympique à 6,10 m et réussit son pari de battre son propre record du monde à 6.25 m à son 3ème essai. Le stade est en délire, quel pied ! 

Aujourd’hui direction la maison des Collectionneurs Olympiques. Je vais y réserver une table. Lorsque j’arrive, on me présente une journaliste qui travaille pour plusieurs journaux de l’est de la France, venue faire un reportage sur notre maison. Ensuite je récupère ma table pour m’installer, l’après midi est intense en échanges. TF1 vient également faire un reportage sur les pin’s, ainsi qu’une télévision polonaise. Le soir, avec différents membres de l’association, nous mangeons ensemble. Je rentre ensuite à l’appartement. 

Après un petit tour au marché où de nombreux emplacements sont restés vacants, dont celui de mon fournisseur de repas favori, direction la maison des Collectionneurs où je suis volontaire cet après midi. En arrivant, je pensais pouvoir m’installer pour faire quelques échanges, mais un coup de téléphone va bouleverser mes intentions. En effet, le lendemain, nous avons la visite de quelques sommités dont le membre du CIO qui préside la commission patrimoine et culture du CIO dont nous dépendons. Je suis en contact avec le service médias de Paris 2024 qui me demande de diffuser un communiqué sur notre site, à l’intention des médias. Après différents échanges téléphoniques, tout ça se met en place. Ensuite, je prends ma part de volontariat à la maison des Collectionneurs Olympiques. Comme souvent, l’après midi est animée avec beaucoup de visites. Nous avons celle d’un des membres du comité directeur de L’AICO que nous connaissons bien, à qui je dois remettre quelques cadeaux. Les forces de sécurité continuent à venir nous voir en nombre. En fin d’après midi, un des exposants de notre exposition récupère ses objets prêtés pour l’occasion. Nous fermons un peu plus tard. J’ai rendez-vous avec mes cousins devant la maison. Nous partons dîner ensemble dans le quartier. Je rentre ensuite à l’appartement en espérant me coucher tôt, une journée dense m’attend demain. 

Aujourd’hui est un grand jour. J’ai réussi à obtenir un sésame, celui qui me permet de rentrer au village olympique. Alors que j’avais sollicité mes connaissances françaises, aucune n’a été en mesure de pouvoir me le fournir, la faute à une certaine méconnaissance du système. C’est donc à un ami américain que j’ai fait appel. Au bout de plusieurs jours, il a réussi et c’est de la part de la délégation du Tadjikistan que j’ai pu avoir cette invitation tant désirée. Le village ouvre à 9h, il me faut donc me lever tôt pour y être à l’ouverture, avec la fatigue accumulée ce n’est pas une sinécure. Le trajet est de plus d’une heure sans compter près de 2 kms de marche ensuite. J’arrive au village, je me présente à la sécurité, c’est plus facile, ce sont des portails scanners ensuite je fais la queue pour obtenir mon pass journalier. Arrivée à mon tour, on fait une photo pour l’apposer sur le pass, puis le volontaire m’informe que mon dossier n’est pas complet et qu’il me faut aller au bureau des aides pour le finaliser. Je fais à nouveau la queue, pour m’entendre dire que la demande n’est pas complète. La volontaire va envoyer un message, pendant ce temps, je reste en zone d’attente. J’essaie de joindre le chef de mission du Tadjikistan, il ne répond pas. Il finit par me rappeler et m’envoie une copie d’écran attestant que la demande est confirmée. Munie de ce document, je vais revoir la volontaire qui me dit qu’ils ne sont pas allé au bout de la démarche, ce doit être enregistré… Elle regarde et finalement la demande a bien été complétée, elle me donne mon pass en échange de ma carte d’identité que je récupérerai à la sortie. Ça y est, je peux franchir la sécurité et rentrer officiellement dans le village. La zone internationale, dont seul l’accès est autorisé aux visiteurs non accompagnés, est assez restreinte. Une petite place avec des transats devant un écran qui diffuse les épreuves, une zone de détente qui surplombe la Seine avec des poufs, une boutique officielle, une boutique Samsung réservée aux athlètes, on me montre la sortie poliment, ensuite, une petite supérette Carrefour (sponsor des Jeux). Un peu plus loin, en remontant, il y a un café et à l’étage La Poste. J’y accède, je fais le timbre des champions avec un pin’s mascotte au lieu de la bobine, j’achète des cartes postales pour les amis Collectionneurs que je timbre et oblitère du cachet du timbre des champions, non daté et sur lequel viendra s’apposer le cachet traditionnel, sans mention du village. Le photographe officiel du CIO est présent pour une séance photo et me demande s’il peut me photographier pendant que j’appose le tampon. J’accepte. Ensuite, il photographie aussi lorsque je les met en boîte. Je demande si je peux refaire une photo pour le timbre des champions, normalement on ne peut en faire qu’une fois, mais comme j’ai acheté des timbres et des cartes, ils acceptent. Cette fois, j’ai préparé une photo de la mascotte sur mon téléphone pour que ça sorte mieux que pour le pin’s. Je suis contente du résultat. Et je m’en vais après avoir longuement discuté avec l’un des responsables du marketing de La Poste, très sympa. Je descends vers la petite placette et m’installe dans un des transats. Un jeune homme me demande s’il peut prendre le transat à côté. Nous commençons à discuter ensemble, il s’agit d’un policier en civil dont c’est la seule journée de repos et qui en a profité pour se rendre au village car il en a la possibilité sur son accréditation. Il est bientôt 13h, et il faut que je m’en aille pour accueillir la délégation Paris 2024 à la maison des Collectionneurs Olympiques et la membre du CIO un peu plus tard. Je n’ai pas pu profiter autant que je l’aurais souhaité de cette visite. Il est presque 14h quand j’arrive lorsque j’arrive à la maison des collectionneurs. Sarah, du service presse de Paris 2024 est là, ainsi que pas mal de médias. Elle m’annonce que Joachim Roncin, designer de la mascotte et coordinateur de l’affiche officielle, sera là plus tard que prévu, soit 15h au lieu de 13h. Il y a beaucoup d’agitation entre les médias venus en nombre et Paris 2024. Je ne saurai dire combien sont venus depuis le début nous rendre visite car j’ai fini par perdre le fil, mais rien qu’aujourd’hui, 28 sont prévus. Joachim Roncin arrive, je l’accueille et le dirige vers Sarah. Les interviews se succèdent les unes derrière les autres. Christophe et Khunying Patama Leeswadtrakul, membre du CIO, et présidente de la commission de la culture et du patrimoine olympique, arrivent vers 16h30. Après une brève rencontre entre Joachim et Patama, celle-ci, accompagnée de Christophe qui est son volontaire dédié, fait un tour des Collectionneurs où elle est accaparée par certains et termine par la visite de l’exposition. À la fin, nous lui offrons le cadeau traditionnel qu’elle s’empresse de se mettre sur les épaules, puisqu’il s’agit d’un foulard. Après quelques photos de groupe, elle repart, en compagnie de Christophe. Après avoir fermé la maison des Collectionneurs Olympiques, Marc et moi partons dîner ensemble, dans le même restaurant que celui où nous étions avec mes cousins. Ensuite, nous nous dirigeons vers la vasque olympique afin de la voir s’envoler pour la nuit. Il y a déjà beaucoup de monde lorsque nous arrivons. Nous commençons par tenter de nous approcher au plus près, mais peu satisfaite, je décide de rebrousser chemin pour me rapprocher des pyramides du Louvre et tenter de faire une photo un peu plus fun. Nous nous séparons avec Marc, il n’a pas la même conception. Il y a tellement de monde qu’il n’est pas possible d’obtenir une connection internet malgré la 5 G. Un peu plus tard, alors que je suis tout au fond de l’esplanade où c’est un peu plus tranquille, je vois la vasque s’envoler. Je fais quelques photos sympathiques avant de rentrer. Pam doit partir à l’aube demain matin et je devrai l’aider à descendre ses valises. 

Pam, devenue ma colocataire  durant 15 jours, repart ce matin pour les USA. Je me réveille vers 5h30 du matin. Elle souhaite que je l’aide pour descendre ses bagages sur les 2 étages. Son taxi arrive, j’ai vérifié qu’elle n’avait rien oublié et heureusement, car, elle avait laissé son adaptateur sur une prise. Elle monte dans le taxi, il est 6h15. Je remonte me coucher un peu. Ensuite, je me prépare à partir à la maison des Collectionneurs Olympiques. J’ai déjà des messages whatsapp de la part de Jacques, notre administrateur râleur, qui signale l’absence de certains volontaires ce matin. Ils ne sont que 2, dont un américain, et comme il ne parle pas anglais et y met toute sa mauvaise volonté… Ça finit par s’arranger. Je prends une table en arrivant. Ça s’enchaîne tout l’après midi. Je pars un peu avant 18h, j’ai ma session d’athlétisme au stade de France à 19h avec Peng, un américain que j’ai mis en contact avec le fils d’une amie pour la location de son appartement. Il m’a racheté un billet que j’avais en trop. Le chemin pour aller au stade de France en descendant du RER a été rallongé, sans doute pour éviter les croisements de spectateurs. Ils ont institué un sens unique. Je retrouve Peng assis à sa place. Il commence à pleuvoir sur le stade de France. Pas de médaille française pour ce soir. Peng s’en va un peu plus tôt pour tenter des échanges de pin’s en tournant autour du stade.

Ce matin, il a fallu que je parte tôt car j’ai rdv avec le président du comité national olympique d’Albanie pour récupérer des pin’s pour une connaissance qui m’a sollicitée. Le rdv est à 9h, à l’hôtel Hyatt Regency Étoile près de la porte Maillot. J’arrive un peu en retard, mais le président m’a attendu, entre temps, j’ai eu son téléphone pour le contacter en direct lorsque je suis arrivée. Un homme affable, qui me tend la main immédiatement et me remet 2 séries de pin’s albanais dont une me revient. À la sortie, je discute un peu avec une salariée du COJO car elle a quelques pin’s. Malheureusement, elle veut tous les garder mais l’échange est sympathique. Je retourne ensuite à l’appartement avant de repartir voir une session de lutte, pour une fois, à 2 pas d’ici, je peux y aller à pied. La climatisation y est aussi intense qu’au tennis de table. 2 américaines sont sur les sièges devant moi, avec un petit garçon. L’une d’elle, qui a les cheveux longs, n’a de cesse de me les envoyer dessus, ce qui très désagréable… Les combats s’enchaînent les uns derrière les autres, on finit par les 1/4 de finale. A voir l’excitation des 2 femmes devant moi, je comprend que le combattant est sans doute le compagnon de la jeune femme, pour autant, il perd son combat. Je rentre à l’appartement situé tout proche avant de repartir pour la maison des Collectionneurs Olympiques où je m’installe à une table vacante pour des échanges. Ensuite, je passe au Club France, où je vois sur grand écran la magnifique médaille d’argent du 100 m haies de notre française, la seule obtenue en athlétisme. La chaleur et la fatigue ont eu raison de moi. Je rentre ensuite à l’appartement. 

C’est aujourd’hui le dernier jour des Jeux. À la fois un soulagement que ça se termine avec le train d’enfer journalier, et une certaine tristesse d’arriver à la fin. Retour dans 15 jours pour attaquer les Jeux paralympiques, mais un peu de repos auparavant sera nécessaire. 

Après un peu de ménage, je pars pour la dernière journée de la maison des Collectionneurs Olympiques. 

J’y arrive assez tôt, et je m’octroie le droit de partager la table de notre président, qui me voit d’un mauvais oeil, car il s’est étalé et doit réduire la voilure. Nous sommes dans un recoin, peu visibles, néanmoins, on nous rend visite. Vers 14h, je déménage à ma table, tandis que Stéphane reprend ses aises! 

Les échanges et les ventes vont bon train pour ce dernier jour; Une fois les collectionneurs éjectés à 18h, nous commençons le démontage de l’exposition et je remballe mes billets exposés durant toute la durée des jeux. Ensuite, je pars avec toutes mes affaires entreposées dans notre local fermé pour l’appartement afin de les y déposer. À peine arrivée, je repars tout aussitot, j’ai réussi à obtenir 2 billets pour la cérémonie de clôture il y a 2 jours, à minuit et demi, sur le site officiel. J’y rejoins mon ami Marc qui va tenter de trouver ses gobelets ecocup avec le tennis de table, sa passion, en faisant le tour de tous les stands présents au stade de France. L’arrivée est fluide, un ami m’appelle, il est également au stade France pour la cérémonie, placé pas très loin de moi. Lorsque j’arrive à ma place, située face à la tribune officielle, Marc n’est toujours pas là. Je ne m’inquiète pas… Il arrive un peu plus tard, tout content d’avoir trouvé ce qu’il cherchait ! La cérémonie se déroule, un peu moins enthousiasmante que celle de l’ouverture, mais c’est la fin et une certaine nostalgie s’installe. C’est plus classique avec le déroulé dans un stade, pour autant aucun programme édité, juste un petit lumignon remis à chaque spectateur et télécommandé à distance, sans référence aux Jeux, donc, non collectionnable ! Il n’y a pas eu grand chose à collectionner cette année, pour ne pas dire rien du tout ou des bricoles. Même les diplômes de participant n’ont pas été distribués, ils l’avaient au moins été en Pdf à Tokyo ! Charge ensuite à chacun de l’imprimer… La cérémonie, commencée à 21h, avec les remises traditionnelles des médailles de vainqueur aux marathoniennes, puisque c’est cette épreuve qui a conclu les Jeux, se termine à minuit après quelques longueurs. Il est temps de partir pour rentrer, si récupérer le RER B n’a pas été compliqué, la gestion du flux des spectateurs étant parfaite, la suite du voyage s’est avérée moins agréable. En effet, à Denfert-Rocheraud, station où je récupère la ligne 6 pour rentrer à l’appartement, nous avons la désagréable surprise d’apprendre que le dernier train est passé et qu’il n’en est pas prévu d’autres. Gestion du retour des voyageurs après la cérémonie catastrophique. Maintenir des lignes plus longtemps le soir de la dernière cérémonie, alors que de nombreuses personnes se sont retrouvées sans métro eu été judicieux. Au lieu de ça, il a fallu trouver des alternatives en dernière minute, avec utilisation de la ligne 4 puis le bus N12 bondé de désespérés rentrant, tout comme moi, de la cérémonie, pour me rapprocher de mon lieu de résidence. Petite marche nocturne pour finir, bref, c’est à 2h du matin que j’ai enfin pu rentrer et me coucher. Petit couac désagréable dans l’organisation !